PROLAC – GFP : UN PROJET DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET POUR LA BONNE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES
Le lancement officiel du projet de lutte contre la corruption et la bonne gestion des finances publiques (PROLAC-GFP) a eu lieu ce jeudi 16 mars 2023 par la Friedrich-Ebert-Stiftung et le Codemandeur, le Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali. C’était en présence de Bart Ouvry, l’ambassadeur de l’Union européenne, de Sékou Diarra, président du (CERM) ainsi que le représentant de la fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) et plusieurs représentants des membres de la société civile.
Ledit projet vise à enrichir et améliorer les mécanismes de gestion participative et vertueuse des finances publiques et de lutte contre la Corruption ainsi que leur contrôle. Il permettra également aux étudiants, élèves-fonctionnaires d’être des acteurs de lutte contre la corruption et de la bonne gestion des finances publiques.
En principe, PROLAC – GFP cible les étudiants, les élèves fonctionnaires, la société civile et se déroulera en trois phases : « Ce projet se déroulera en trois phases à savoir le développement de modules, le renforcement des capacités des étudiants, élèves, fonctionnaires et la société civile et sensibilisation du public sur la lutte contre la corruption » à fait savoir Monsieur Gaoussou Dagnoko le coordinateur du projet.
Cela vise entre autres à former une élite responsable avec de base solide comme le souligne Monsieur Christian Klatt « On a choisi le milieu académique afin de former les gens pour donner une base pour une bonne lutte contre la corruption et pour une bonne gestion des finances publiques. »
Pour sa part l’ambassadeur de l’Union européenne Bart Ouvry, se veut être positif dans la lutte contre la corruption au Mali : « La population est consciente de cette problématique, les maliens veulent que quelques choses changent » a t-il martelé.
Rappelons que plusieurs structures étatiques, acteurs de la société civile évoluant dans le domaine de la lutte contre la corruption, universités publiques et privées, enseignants-chercheurs, organisations internationales ainsi que la presse ont pris part à cette activité.
Alassane KONE/Magazine du Mali