NIGERIA : DES ATTAQUES DE « BANDITS » FONT PLUS DE 160 MORTS
Des groupes armés ont attaqué une vingtaine de villages dans l’État du Plateau. Bola Tinubu, le chef de l’État, a fait de la lutte contre l’insécurité l’une des priorités de son mandat.
Entre le 23 et le 25 décembre, le centre du Nigeria a connu la terreur. Au moins 160 personnes ont été tuées dans des attaques menées par des groupes armés dans plusieurs villages de l’État du Plateau, ont annoncé le 25 décembre les autorités locales.
« Les hostilités déclenchées samedi [23 décembre] se poursuivaient lundi [25 décembre au] matin », a déclaré Monday Kassah, le président du conseil du gouvernement de Bokkos, une circonscription située dans cette région en proie depuis plusieurs années à des tensions religieuses et ethniques.
Des groupes armés, dont les membres sont localement qualifiés de « bandits », ont attaqué « pas moins de 20 villages », incendiant de nombreuses maisons, a-t-il précisé, estimant que « les attaques étaient bien coordonnées ».
« Au moins 113 corps ont été retrouvés » et « plus de 300 personnes » ont été blessées et transférées dans les hôpitaux de Bokkos, de Jos et de Barkin Ladi, a-t-il ajouté. Un premier bilan provisoire de la Croix-Rouge locale faisait état le 25 décembre au soir de 104 morts dans 18 villages de la région de Bokkos. À ce décompte s’ajoutent « au moins 50 personnes tuées » dans quatre villages de la circonscription voisine de Barkin Ladi, d’après Dickson Chollom, un élu de l’assemblée locale.
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