NIGER : UNE LIBERTE PROVISOIRE A ETE ACCORDE AU FILS DE MOHAMED BAZOUM
Le fils de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, Salem Mohamed Bazoum, a bénéficié d’une remise en liberté provisoire ce 8 janvier. Mise en détention auprès de son père depuis le coup d’Etat du 26 juillet dernier.
Le fils de l’ancien président Mohamed Bazoum et de l’ex-première dame Hadiza Bazoum – qui restent quant à eux détenus sous la surveillance de leur ancienne garde présidentielle – a bénéficié d’une autorisation de mise en liberté provisoire du tribunal militaire de Niamey.
Salem Bazoum, 22 ans, était retenu prisonnier avec ses parents depuis le putsch, accusé de « complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou la sûreté de l’Etat ».
L’entourage proche du président renversé a précisé à l’AFP que Salem Bazoum a quitté Niamey pour Lomé, la capitale du Togo, où il est arrivé lundi soir.
Le Togo est en activités depuis quelques semaines pour une médiation avec le régime militaire au pouvoir.
Selon la télévision publique nigérienne, le ministre des Affaires étrangères togolais Robert Dussey était à Niamey, lundi, où il s’est entretenu avec le Premier ministre du régime militaire, Ali Mahaman Lamine Zeine.
Il s’était déjà rendu à Niamey mi-décembre et avait affirmé avoir « convenu du contenu et du timing » d’une transition, avec les nouvelles autorités de Niamey.
Mohamed Bazoum et son épouse Haziza restent eux enfermer dans la résidence présidentielle, depuis le coup d’Etat qui a porté au pouvoir le général Abdourahamane Tiani.
Plusieurs anciens responsables du gouvernement renversé ont été arrêtés, d’autres sont en exil. Vendredi, l’ancien ministre de l’Energie Ibrahim Yacoubou a été arrêté à son retour à Niamey.
La libération de M. Bazoum est l’une des conditions pour que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) allège les lourdes sanctions qu’elle impose depuis juillet au Niger.
Le 15 décembre, la Cour de justice de la CEDEAO avait ordonné sa libération et son retour au pouvoir sous un délai d’un mois.
Mais ces décisions, censées s’imposer aux Etats parties, ne sont pas toujours appliquées par ceux-ci.
MAGAZINE DU MALI