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Éducation au Mali : un nouveau bras de fer se profile à l’horizon.

Les syndicats de l’éducation signataires de l’accord du 15 octobre 2016 ont tenu une conférence de presse à la Maison de l’enseignant à Médina-Coura, le mardi 8 octobre 2024. Cette conférence avait pour but d’attirer l’attention du gouvernement sur certains points signés entre les deux parties dans le procès-verbal de conciliation du 18 mai 2019, qui demeurent inexécutés malgré toutes les démarches et procédures entamées par les syndicats. Il s’agit de quatre points : la régularisation de la situation administrative et financière des sortants de l’ENSUP nouvelle formule ainsi que des autres grandes écoles ; l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités aux services centraux ; l’intégration dans le corps des enseignants du personnel non-enseignant en classe ; et l’organisation des élections professionnelles. Cette situation marque le début d’une hostilité entre les autorités et les syndicats d’enseignants, menaçant l’année scolaire 2024-2025, qui devait commencer le 2 octobre, mais a été décalée au 4 novembre prochain pour des raisons de catastrophes.

Dans sa déclaration, Almoudou TOURE, porte-parole de la synergie des enseignants, a indiqué que d’autres actions suivront cette assemblée, soulignant qu’une assemblée générale commune se tiendra dès la rentrée, avec le dépôt d’un préavis de grève en cas de non-satisfaction concernant les quatre points mentionnés. Il a précisé qu’aucun indice ne montre une volonté manifeste de réaliser cet accord et a également évoqué, au-delà de ces revendications, d’autres questions portant sur les heures supplémentaires et la gestion des détenteurs de licences. Il n’a pas manqué de saluer l’initiative du projet de système de gestion intégré des agents de l’État et des collectivités, tout en soulignant que la fin pose un sérieux problème, car elle laisse des milliers d’enseignants non enrôlés.

Pour conclure, le porte-parole des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 affiche leur volonté de dialoguer, tout en restant fermes sur leurs positions quant à la satisfaction des points soulevés.

Aissata Cissé.

MagMa.

 

 

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